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vendredi 27 janvier 2017

LA CONTREFACON HORLOGERE

La contrefaçon.....

« « « EST-CE UNE VRAIE MONTRE...? » » »

La contrefaçon est une pratique anticoncurrentielle, en violation d’un droit de propriété intellectuelle, ainsi qu’un acte de tromperie du consommateur.



Selon le Ministère de l’Économie, des Finances et de l’Industrie, la contrefaçon représente aujourd’hui près de 10% du commerce mondial, ce qui constitue un coût annuel de 200 à 300 milliards d’euros pour l’économie mondiale.
Ce fléau est lucratif : 40 millions de fausses montres sont vendues chaque année dans le monde.

Les saisies de contrefaçons dans l'Union européenne en 2010 provenaient à 88 % de Chine et de Hong Kong. Il existerait en Chine, un Salon International de la Contrefaçon Horlogère.  Ce grand
pays célébrerait chaque année  ce qui représente près de 10 % de son PIB. En fait, un grand nombre de montres contrefaites, utilisent le même mouvement à quartz de 2cm de diamètre. Ce mouvement a l'avantage de pouvoir être utilisé dans n'importe quel boîtier et dans un souci d'économie, la pile ne se change pas. Les chinois ont en effet calculé que la montre allait tomber en panne bien avant la fin de vie de la pile.

A côté de la contrefaçon de modèles, les marques de l’horlogerie et de la bijouterie font aussi l’objet d’une contrefaçon discrète, celle des pièces détachées de leurs produits. Cette technique  est récente, encouragée notamment par le retour de la montre vintage.

L’offre est de moins en moins lisible, les dernières années ont été marquées par une augmentation des revendeurs sur internet. (déstockeurs, vente-privée, plate-forme multi-marques…). De plus, des sites tout à fait légaux de vente privée et de déstockage, proposent des produits à des prix très remisés. Les consommateurs ont donc des difficulté à identifier le licite de l'illicite.

Les outils dont disposent les marques sont peu adaptés à la contrefaçon sur Internet. La détection est complexe, le nombre de sites de contrefaçon demeurent très important. Ces derniers ont recours à diverses méthodes pour se faire connaître des internautes (exemples : le référencement sur les moteurs de recherche et annuaires, les réseaux sociaux…). L’addition de ces facteurs rend la surveillance moins aisée et il est devenu complexe de distinguer les sites de contrefaçon des sites autorisés. Il y a quelques années, les sites de contrefaçon étaient peu aboutis mais de nombreux sites hébergeant de la contrefaçon font aujourd’hui illusion.

Heureusement, Google est parti en guerre contre la contrefaçon. En 2010, le géant américain a fermé 50.000 comptes AdWords faisant la pub de produits contrefaits.
Il s'est également engagé à retirer dans un délai de 24 heures, toute publicité ou lien promotionnel vers un site frauduleux, dès lors que les grandes marques lui auront envoyé une notification.
Google espère se racheter car la machine peut se révéler redoutable. «Plus elle obtient de renseignements, plus le systèmes apprend à reconnaître les sites frauduleux par lui-même. Ainsi, 95% des comptes fermés l'ont été par repérage automatique et non par notification des marques.
Acheter une fausse montre, c’est mettre le doigt dans un engrenage qui peut se révéler, à terme, infernal. Il est bon de rappeler que l'importation d’une montre contrefaite est interdite par la loi, même pour une pièce unique achetée en toute bonne foi à des fins privées. Les faussaires ne se soucient ni des normes de sécurité, ni des matériaux utilisés et encore moins de votre santé. Le profit est leur seul intérêt. La plupart du temps, les montres de contrefaçon sont produites en utilisant des matières moins résistantes, et parfois même potentiellement nocives (allergènes, toxiques, etc.).

Vous risquez de devoir payer une à deux fois la valeur de l'article authentique, jusqu'à 300 000 € d'amende, de la prison (trois ans maximum) et pourquoi pas aussi faire face aux poursuites de l'entreprise lésée.

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